Intérieur de l'église
L’église
Jusqu’à la séparation de l’Église et de l’État en 1905 le curé et le Trésor ou Conseil de Fabrique se partagent les frais de la paroisse. L’entretien du chœur est à la charge du curé et de l’Abbaye de Cordillon qui perçoivent la dîme, l’entretien de la nef revient au Trésor. Les Trésoriers sont élus par les paroissiens.
Chapelle nord
Statue de la Vierge à l’Enfant Datée entre 1350 et 1370, elle fait partie de la nombreuse famille des répliques de la Vierge de l’Abbaye de Mondaye. Les spécialistes en qualifient la facture de moyenne. Mais les maladresses de l’imagier, cou de la Vierge et buste de l’Enfant trop longs, rigidité de l’ensemble, sont rachetées par la douceur et l’expression des visages. Le raffinement de la couronne et des galons du manteau, la finesse des mains et des plumes de la colombe dénotent le soin apporté par le sculpteur. La Vierge porte un anneau orné d’un losange, symbole de virginité. Une photo fin XIXe ou début du XXe siècle la montre adossée à un imposant retable, depuis disparu. Elle porte alors un sceptre dans la main droite et un fort maquillage avec notamment des sourcils très noirs.
Classée en 1923, elle a été rendue à son état d’origine, débarrassée du sceptre, des gros sourcils et sans doute du maquillage, autant qu’on puisse en juger sur une photo noir et blanc.
Statue de Saint Martin Très mutilée elle a été classée en 1975. On peut encore distinguer quelques rares traces de polychromie. Datée du dernier quart du XIVe siècle elle avait été enterrée dans le cimetière avec la statue de la Vierge en 1860, où elles seront remplacées par des statues en plâtre !
Statue de l’Assomption de la Vierge XIXe siècle.
Statue de Saint Vincent de Paul, au sol.
Chapelle sud
Fonts baptismaux en marbre rouge de St Pons dans l’Hérault.
Au sol statues de Saint Pierre, Saint Étienne, Sainte Jeanne d’Arc.
Au mur le Bon Pasteur, au dessus de la chaire, statue de St Joseph.
Statue de St Job Saint guérisseur qui reçoit toujours de nombreuses intentions de prière. Invoqué pour les maladies de peau, la mélancolie, le découragement et le désespoir lorsque l’infortune s’abat sur nous et sur notre famille. Fêté le 10 mai.
Il vécut quinze siècles avant JC. La Bible l’a rendu célèbre par le supplice qui lui fut infligé. Privé de ses richesses,accablé de maux et de souffrances,assis sur un tas de fumier, tourmenté par sa femme, ridiculisé par ses amis, il continua inlassablement de bénir la main divine qui le frappait ainsi pour l’éprouver.
Prière à Saint Job pour la guérison dans la maladie
Protège nous Seigneur,contre tous les dangers qui menacent la santé de notre âme et de notre corps.
Écoute avec bonté les prières de la Bienheureuse Vierge Marie,Mère de Dieu,de Saint Job ton serviteur,aussi bien dans la santé que dans l’épreuve de la maladie. Accorde nous par leur intercession charitable la santé et la paix,la protection contre les ennemis de l’âme et du corps,la délivrance de tous les maux.
Guide nous vers la vie et le bonheur sans fin. Amen
Devant l’autel moderne des pierres tombales font partie du pavement. Une inscription reste lisible : BELLAIL
Le chœur
A droite Vierge à l’Enfant contemporaine en pierre calcaire offerte par Monsieur et Madame Albert Clément.
Ensemble de statues de style sulpicien, elles ont été repeintes vers 1950 : la Saint Famille, Vierge à l’Enfant, un évêque non identifié.
Lutrin avec son aigle datant des premières années du rectorat de M. Robillard, curé vers 1775.
La nef
Vitraux de Mauméjean datés de 1952, offerts par plusieurs familles de la paroisse. Au fond de la nef, statues de Sainte Thérèse de Lisieux et de Saint Joseph Père Nourricier.
La sacristie
Peu après son arrivée en 1963, l’abbé Couppey entreprend la reconstruction de la sacristie. Des linteaux provenant d’une maison abandonnée à Montrocq seront utilisés. L’un d’eux au dessus de la fenêtre, visible de la rue, provenait sans doute d’une fenêtre à meneaux.